Scénario 1.
Michel, le fils de Robert, a 12 ans. Il dit à son père qu’il s’en va jouer chez le voisin. Robert découvre que son fils est plutôt allé à la maison d’un ami qu’il n’approuve pas. Michel sait qu’il n’a pas le droit d’y aller.
Action 1. Robert est fâché. Il dit à Michel : « Tu as brisé les règles et tu m’as menti. S’il y a une chose que je ne peux pas supporter, ce sont les mensonges. » Il frappe Michel au visage. Faire preuve d’une présence active sans punir.
- L'enfant n'est plus en danger.
- Frapper blesse les enfants. C’est illégal au Canada de frapper les enfants à la tête.
- Blesser ou frapper les enfants ne fait que leur montrer de blesser et de frapper à leur tour pour régler leurs problèmes.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force pour contrôler l’enfant.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 2. Robert dit à Michel : « Tu es puni pendant un mois. Va dans ta chambre et écris 100 fois : Je ne briserai pas les règles. Je vais toujours dire la vérité. » Réflexions sur la punition.
- L'enfant n'est plus en danger.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’apprentissage est moins important lorsqu’on punit l’enfant.
- Les enfants humiliés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Faire honte aux enfants et les punir les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Faire honte aux enfants et les punir paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 3. Robert invite Michel à s’assoir avec lui. Il lui dit : « Je suis vraiment inquiet du fait que tu sois allé chez… J’aimerais bien qu’on en parle. Tu sais que je n’aime pas l’idée que tu te tiennes avec ce garçon. » Robert demande ensuite à Michel des suggestions sur la manière de gérer la situation. Il s’assoit avec lui et l’invite à lui répéter l’entente qu’ils avaient conclue. Il rappelle à Michel que sa sécurité est la chose la plus importante. Il lui demande ensuite qu’est-ce qui pourrait l’aider à respecter l’entente à partir de maintenant? Donner la chance de changer.
- L'enfant n'est plus en danger.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre!
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande!
Scénario 2.
Alain découvre que sa fille Michelle a parlé au téléphone après l’heure du coucher. Ce n’est pas la première fois que ça arrive.
Action 1. Alain dit à sa fille : « Je n’ai pas le temps de venir vérifier tout le temps si tu m’écoutes. Je pensais pouvoir te faire confiance. De toute évidence, je ne peux pas. Tu n’as plus le droit d’aller sur Facebook! Ni sur Instagram! Tu n’as plus le droit d’utiliser les médias sociaux! Plus d’ordinateur non plus! »
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les punir les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Faire honte aux enfants et les punir paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force pour contrôler l’enfant.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 2. Alain arrache le téléphone des mains de Michelle et le fait tomber par terre. Le téléphone se brise et il dit : « Maintenant, regarde ce que tu m’as fait faire! »
- Faire honte aux enfants et les blâmer ne fait que leur montrer de faire honte aux autres et de les blâmer à leur tour pour résoudre leurs problèmes.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Blâmer les enfants et leur faire honte les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Faire honte aux enfants et les blâmer bloquent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force et son pouvoir pour contrôler l’enfant.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 3. Alain dit à sa fille : « Tu sais que tu n’es pas censée utiliser ton téléphone, n’est-ce pas? Y avait-il une urgence? » S’il n’y avait pas d’urgence, Alain lui demande en premier lieu de lui donner une bonne raison pour l’appel téléphonique. Si sa fille ne peut pas en donner une, Alain peut retirer le téléphone pour le reste de la soirée. Calmement. Discipline.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre!
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande!
Scénario 3.
Freda reçoit un appel de l’école de Charlotte. On lui dit que sa fille en a intimidé une autre.
Action 1. Freda est fâchée. Elle s’approche de Charlotte et lui dit : « Tu devrais savoir qu’on ne fait pas ça. J’ai tellement honte que l’école ait été obligée de m’appeler. Attends-toi à avoir beaucoup d’ennuis avec moi et l’école. » Demander aux enfants de s’excuser.
- Faire honte aux enfants et les blâmer ne fait que leur montrer de faire honte aux autres et de les blâmer à leur tour pour résoudre leurs problèmes.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Faire honte aux enfants et les blâmer les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Faire honte aux enfants et les blâmer bloquent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 2. Freda confronte Charlotte dès qu’elle arrive de l’école. Elle lui tord les oreilles et dit : « Nous devons nous parler tout de suite. Tu vois ce que peut ressentir une personne à qui on fait mal. J’imagine que ça doit faire aussi mal que cela. »
- Les menaces infligent des souffrances aux autres.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Menacer les enfants les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte et la peur ressenties et penseront aux façons d’éviter de les vivre de nouveau.
- Menacer les enfants paralyse leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 3. Freda prend une grande respiration et pense au problème. Une fois que Charlotte a fini de souper, elle lui demande de lui parler. Elle commence la conversation en disant : « J’ai reçu un appel inquiétant de l’école au sujet d’un problème assez grave. Assoyons-nous pour en parler. J’aimerais t’entendre me raconter ce qui se passe avec… pour que nous puissions résoudre le problème. »
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre!
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande!