Scénario 1.
Matthieu, le fils de Paul, a 5 ans. Il renverse sur l’ordinateur le verre de jus qu’il avait dans les mains.
Action 1. Paul le frappe et lui dit : « Regarde ce que tu as fait. Tu as ruiné notre ordinateur! Sais-tu combien de temps nous avons mis à économiser suffisamment d’argent pour l’acheter? Cet ordinateur, c’est pour toute la famille. Maintenant, il est brisé! Ça coûte une fortune! »
- Le problème de comportement est clairement défini.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et éprouvent du ressentiment à leur égard. Elles et ils sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- La honte empêche les enfants d’apprendre et de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Ce sentiment a une incidence négative sur leur estime de soi. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre à nouveau.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 2. Paul dit à son fils : « Tu es tellement maladroit. Va dans ta chambre! Tu es en pénitence! Je dois réfléchir à ce que je vais faire avec toi. » Réflexions sur la punition.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs. Elles et ils sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force physique pour retenir l’enfant sans sa permission.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 3. Paul prend une grande respiration et dit à son fils : « Je suis vraiment contrarié, mais je sais que tu ne l’as pas fait exprès. C’est un accident. Ça arrive à tout le monde. Je vais le faire réparer. » Faire preuve d’une présence active sans punir.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande.
Scénario 2.
Georges, le fils de Josiane, joue souvent avec une balle dans la maison. Elle lui a pourtant dit de ne pas jouer à la balle dans la maison. Et maintenant, il vient de briser un vase très spécial qu’elle aime beaucoup.
Action 1. Josiane arrache la balle des mains de Georges et la porte à son visage en disant : « Va nettoyer tout de suite ton dégât. Tu as de la chance que je ne te frappe pas avec la balle. C’est exactement ce qui me serait arrivé quand j’étais jeune. » Donner la chance de changer.
- Blesser ou frapper les enfants ne fait que leur montrer de blesser et de frapper à leur tour pour régler leurs problèmes. Menacer d’avoir recours à la violence suscite automatiquement la peur chez l’enfant.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 2. Josiane dit à son fils : « Tu sais que tu n’es pas censé jouer avec la balle dans la maison. Tu viens de briser le vase que grand-maman nous a donné. Donne-moi cette balle. C’est fini. Tu ne peux plus jouer avec la balle. Et je te mets en punition pendant un mois. Nettoie ton dégât et va te coucher sans souper! » Discipline.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- Les réprimandes nuisent à l’apprentissage.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force et son pouvoir pour faire honte à l’enfant.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 3. : Josiane dit à son fils : « Je suis tellement contrariée, mais je suis certaine que tu ne l’as pas fait exprès. Par contre, tu sais très bien que nous avions une règle : tu n’étais pas censé jouer à la balle dans la maison. Tu viens de briser un objet auquel je tenais beaucoup. Je dois vraiment prendre une grande respiration. Je vais d’abord me calmer et nous en reparlerons un peu plus tard. Pour l’instant, je vais t’aider à nettoyer ce dégât! »
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande!
Scénario 3.
Sheila a planifié une belle sortie. Elle est pressée. Elle veut aller au plus vite reconduire ses enfants chez sa tante qui a accepté de les garder. Sa fille Nina refuse d’y aller et fait une crise. Crises de colère.
Action 1. Sheila dit à sa fille : « Tu vas faire ce que je te dis et je ne veux pas entendre un mot! Allez tous dans la voiture ou je vais vous donner la fessée. Je suis déjà très en retard! »
- Blesser ou frapper les enfants ne fait que leur montrer de blesser et de frapper à leur tour pour régler leurs problèmes.
- Les enfants menacés ou blessés par les adultes qui en prennent soin sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise son pouvoir pour obliger l’enfant à lui obéir.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 2. Sheila dit à Nina : « Ne sois pas égoïste. Tu sais que je ne sors jamais. Et ta tante aura de la peine de ne pas te voir. Qu’est-ce que je vais lui dire? »
- On ne tient pas compte des besoins de l’enfant.
- Les enfants humiliés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Faire honte aux enfants les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise son pouvoir pour obliger l’enfant à lui obéir.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Action 3. Sheila invite Nina à venir s’assoir avec elle à la table pour lui parler. Elle lui donne un câlin et lui demande gentiment : « Qu’est-ce qui se passe Nina? D’habitude, tu aimes aller chez notre tante! Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas y aller cette fois-ci. » Elles ont une conversation au sujet des sentiments de Nina.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’autre enfant voit la réaction du parent dans une situation dangereuse.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte utilise sa force physique pour retenir l’enfant sans sa permission.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre!
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande!
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.