Scénario 1.
Melika rentre à la maison à pied avec Talya, sa fille de 4 ans, et Michel, son petit garçon de 2 ans, assis dans une poussette. Talya court devant sa mère et s’aventure dans le milieu d’une rue très passante. Melika l’appelle, mais Talya ne l’écoute pas. Melika est terrifiée!
Réaction 1. Melika court en poussant la poussette devant elle et réussit à rejoindre Talya. Elle la tire par le bras sur le trottoir et lui donne une bonne fessée. Elle l’avertit clairement d’une voix forte : « Ne fais plus jamais cela! » L'enfant n'est plus en danger. Réflexions sur la punition.
- L'enfant n'est plus en danger.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’autre enfant voit la réaction du parent dans une situation dangereuse.
- On peut blesser un.e enfant en l’empoignant par le bras.
- Blesser ou frapper les enfants ne fait que leur montrer de blesser et de frapper à leur tour pour régler leurs problèmes.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force physique pour retenir l’enfant sans sa permission.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Réaction 2. Melika court avec la poussette et prend Talya dans ses bras et la dépose en sécurité sur le trottoir. Melika s’accroupit et dit à Talya : « Je suis désolée d’avoir eu à te prendre sans te le demander. Pourquoi penses-tu que j’ai fait cela? » (Moment d’apprentissage : « C’est parce que tu étais en danger. Je t’aime tellement. Je veux te protéger et je tiens à ce que tu sois en sécurité, tout le temps. »)
- L'enfant n'est plus en danger.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’autre enfant voit la réaction du parent dans une situation dangereuse.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte utilise sa force physique pour retenir l’enfant sans sa permission.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande!
Scénario 2.
Marc, le petit garçon de 2 ans de Louise, prend la pelle et le camion des autres enfants qui jouent dans le carré de sable. Un des enfants se met à pleurer. Plusieurs parents et responsables d’enfants dévisagent Marc et Louise.
Réaction 1. Louise s’approche de Marc et lui arrache la pelle des mains en lui disant : « Comment aimes-tu cela? » et frappe Marc sur les fesses avec la pelle.
- Blesser ou frapper les enfants ne fait que leur montrer de blesser et de frapper à leur tour pour régler leurs problèmes.
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Réaction 2. Louise s’approche de Marc et lui dit à voix haute : « Regarde ce que tu as fait, Marc! Tu es un mauvais garçon. À cause de toi, nous devons partir. »
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force physique pour retenir l’enfant sans sa permission.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Réaction 3. Louise prend le camion des mains de Marc et le remet à l’enfant à qui il appartient. Elle dit gentiment : « Ce camion ne t’appartient pas Marc, excuse-toi maintenant. » Demander aux enfants de s’excuser.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise son pouvoir pour obliger l’enfant à s’excuser.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Réaction 4. Louise s’assoit avec Marc et lui parle de partage, de jouer avec les autres et d’attendre son tour. Louise reste et joue avec les enfants et les encourage à partager le camion. Faire preuve d’une présence active sans punir.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence.
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre.
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande.
Scénario 3.
Hélène fait son épicerie après le travail avec sa fille de 4 ans. La petite Christine montre un pistolet à eau qu’elle veut que sa mère lui achète. Hélène refuse. Christine se met à faire une crise et à crier. Crises de colère.
Réaction 1. Hélène dit à Christine de se taire. Christine continue et crie de plus en plus fort. Hélène lui dit : « Si tu n’arrêtes pas, je vais donner tous tes jouets. »
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- Crier après les enfants et les frapper les empêche de tirer des enseignements positifs de leurs expériences. Les enfants garderont à l’esprit la honte ressentie et penseront aux façons d’éviter de la vivre de nouveau.
- Crier après les enfants et les frapper paralysent leur apprentissage. Les forcer à obéir à des ordres est une solution à court terme.
- L’adulte utilise sa force pour menacer l’enfant.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Réaction 2. Hélène chuchote à l’oreille de Christine : « Tu nous fais honte. Arrête, et je t’achèterai une barre de chocolat en sortant. »
- Les enfants humiliés ou blessés par les adultes qui en prennent soin deviennent craintifs et sont moins susceptibles de développer des relations équilibrées et constructives.
- L’adulte se concentre sur ses propres besoins.
- La personne adulte réussit à faire obéir l’enfant et à lui faire faire ce qu’elle veut.
- Les enfants n’ont pas la possibilité de parler de leurs inquiétudes.
- L’adulte transmet le message que les sentiments de l’enfant ne sont pas importants.
Réaction 3. Hélène s’approche doucement de Christine et lui dit qu’elle comprend sa frustration. Elle lui dit qu’elle peut choisir un gâteau pour son dessert. Donner la chance de changer.
- Le lien entre l’enfant et l’adulte se renforce.
- Le problème de comportement est clairement défini.
- L’adulte comprend que l’enfant a agi comme les enfants de son âge et réagit en conséquence.
- L’adulte comprend que l’enfant peut avoir honte et montrer moins d’ouverture à son influence
- L’adulte prend les sentiments de l’enfant au sérieux et s’excuse.
- L’adulte tire avantage des possibilités d’apprentissage. L’enfant est plus susceptible de lui faire confiance et de montrer une plus grande ouverture à son influence.
- L’enfant continue à jouer et à apprendre.
- L’adulte aide l’enfant à améliorer sa capacité à résoudre les problèmes. La possibilité d’apprentissage est grande.